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"Travailler dur pour progresser et rattraper les équipes qui sont devant nous": Pierre Mignoni dresse le bilan de la saison 2024-2025 du RCT

"Travailler dur pour progresser et rattraper les équipes qui sont devant nous": Pierre Mignoni dresse le bilan de la saison 2024-2025 du RCT

L’heure du traditionnel bilan de fin de saison a sonné! Cinq jours après la défaite face à Bordeaux en demi-finale du Top 14, qui actait la fin de saison du Rugby club toulonnais, Pierre Mignoni s’est donc présenté face à la presse hier en fin de matinée.

Et d’abord, le directeur du rugby du RCT a démarré par un bilan chiffré (lire ci-contre), qu’il juge "en progrès par rapport aux saisons précédentes."

"On va regarder la finale à la télé"

"Il y a des choses très positives, mais on espérait aller plus loin. Quand tu termines troisième en championnat, tu as toujours l’ambition d’aller au bout. Malheureusement, cette année, ce n’est pas pour nous, et on va regarder la finale à la télé… Il n’empêche que le bilan est plutôt positif."

Interrogé sur ce qui sépare aujourd’hui son Toulon de Toulouse et de Bordeaux, "Pierrot", lucide, a reconnu que les deux finalistes du Top 14 gardaient un réel temps d’avance.

"À l’image du classement, on est derrière ces deux clubs. Alors on les regarde, mais l’important c’est surtout de se regarder nous. Ce qu’on peut améliorer dans notre fonctionnement? L’attaque, la défense évidemment, mais pas uniquement. Je parle également du fonctionnement du club. On voit de la progression à Toulon, notamment chez les jeunes. C’est important, ça veut dire qu’il y a une dynamique qui se met en place. Maintenant il faut la nourrir, l’accélérer, et qu’on rattrape notre retard. Mais on est sur la bonne voie pour les années à venir."

Et pour tenter de rattraper le retard qu’elle accuse sur l’UBB et le Stade toulousain, Pierre Mignoni affirme que son équipe devra "passer un cap mental."

Une progression qui se construira en continuant à jouer des matchs couperet comme elle a pu le faire face aux Saracens et Toulouse en Champions Cup, mais également face à Castres ou Bordeaux en Top 14.

"Ça montre tout le travail qu’il nous reste à faire"

"Il faut jouer plus de matchs comme ça. Avant cette saison, on ne comptait que la finale de Challenge en 2023 et le barrage face à La Rochelle en 2024. On en a donc disputé plusieurs cette saison, qui vont augmenter notre expérience commune. Et d’ailleurs, cette fois, on ne s’est pas loupé en barrage, ça marque une progression. Sauf qu’ensuite, on n’a pas répondu présent en demie. Ça montre tout le travail qu’il nous reste à faire."

"On doit mieux faire"

Fier d’avoir ramené Toulon en demi-finale, mais insatisfait que la saison se soit terminée une semaine trop tôt à son goût, Pierre Mignoni s’est ensuite tourné vers l’avenir.

"On a toujours envie d’aller plus vite, parce qu’on a gagné seulement un trophée depuis trois ans. Mais, nous sommes partis de loin. Cette année, c’est une bonne performance, mais il ne faut pas s’en satisfaire. Je ne suis pas négatif sur le bilan, mais on peut et on doit mieux faire. On va travailler dur pour continuer à progresser et rattraper les équipes qui sont devant nous. Ça passera aussi par un recrutement. Mais n’imaginez pas qu’on va aller chercher des joueurs de la planète entière. C’est terminé ça, donc on va construire avec nos moyens, et avec la réalité du marché actuel. Puis il faut avoir un peu d’humilité. 2013-2015 c’est terminé, donc le club doit se construire différemment. Le modèle économique du RCT est en sursis aujourd’hui, il faut donc travailler en profondeur, avec nos jeunes."

Pas de temps à perdre pour Pierre Mignoni qui, à peine la saison 2024-2025 terminée (et avant même de partir quelques jours en vacances), s’est assuré que l’exercice 2025-2026 soit (déjà) placé sur les meilleurs rails possible.

Pour lancer son bilan de fin de saison, Pierre Mignoni a d’abord souhaité présenter un récapitulatif chiffré de l’exercice du RCT en Top 14. Et de démarrer par le positif: "On prend sept bonus offensifs, tous à domicile, c’est bien mieux que l’an passé [5], et ça veut dire qu’on a été plus offensifs. À l’extérieur c’est moins bien, car on gagne trois matchs et on ne prend “que" cinq bonus défensifs… Et en même temps, on est quatrièmes sur le classement des équipes à l’extérieur."

"On ne termine pas troisièmes pour rien"

Et d’enchaîner sur les chiffres plus spécifiques aux performances de son équipe au cours de la phase régulière.

"On a la troisième meilleure attaque sur les essais marqués [88, contre 74 la saison passée], la quatrième défense au niveau des essais [68] et la deuxième sur les points encaissés [595]. Tout ça prouve qu’on ne termine pas troisièmes pour rien. Une fois qu’on a dit tout ça, on aimerait cependant progresser sur des axes précis. Par exemple, sur le taux de plaquages réussis, on n’est que neuvièmes. J’ai envie qu’on soit plus solides sur l’homme, plus efficaces."

Et de poursuivre sur la conquête: "On est premiers au niveau de la mêlée, mais seulement septièmes en touche. On doit s’améliorer. Autre paradoxe: on est la troisième équipe à avoir marqué le plus d’essais, mais sur les mètres parcourus et les franchissements, on est treizièmes et dixièmes. Ça signifie qu’on tape énormément dans le ballon, alors j’aimerais qu’on trouve un équilibre. On réfléchit à tout ça avec le staff."

Var-Matin

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